Un père trop présent et obsédé par l'idée de faire de son garçon une star du base-ball. Un fils sous la pression, condamné à réussir et qui craque jusqu'aux frontières de la démence. Tiré d'une autobiographie, le premier film de Robert Mulligan est d'une force incroyable, témoignant déjà de la maîtrise du plus sensible des réalisateurs américains. Karl Malden est remarquable et Anthony Perkins immense et halluciné. Très grand film que l'outrage des ans n'a pas affecté.

Cinephile-doux
8
Écrit par

Créée

le 9 août 2019

Critique lue 105 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 105 fois

D'autres avis sur Prisonnier de la peur

Prisonnier de la peur
TrynKa
8

Quand le doute s'installe

Qui est le père et qui est le fils ? De toute évidence Papa souhaite vivre par procuration ce à quoi il n'est pas parvenu et, dès son plus jeune âge, il entraîne son fils - doué et prometteur mais...

le 1 juil. 2015

1 j'aime

2

Prisonnier de la peur
Maqroll
7

Critique de Prisonnier de la peur par Maqroll

Première réalisation de Robert Mulligan, voilà un film qui mérite d’être découvert. L’auteur (car c’en est un) se caractérise le plus souvent par un lyrisme bien connu (son plus grand succès, Un été...

le 29 janv. 2014

1 j'aime

1

Prisonnier de la peur
Jean-FrancoisS
8

Vol au-dessus d'une cage de baseball

Peu connu en France, comme la plupart des films traitant du baseball, que les distributeurs de l'hexagone hésitent à exploiter, vu la faible popularité de ce sport par chez nous. "Prisonnier de la...

le 30 janv. 2022

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13