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In the real world, the power goes to where it always goes: to the people that already have it.

Le concept de base, bien qu’assez classique, est plutôt sympa et bien traité. On pourra reprocher à l’intrigue de ne rien proposer de vraiment neuf, ni de créer une véritable mythologie autour de son concept, en restant dans le cadre très basique de la SF et du polar. Le rythme sera alternatif, entre action nerveuse et phases plus calmes teintée d’un humour qui ira droit au but. Du coup, l’histoire s’enchaînera en mode automatique, sera largement prévisible, et ne dénotera au bout du compte que par l’introduction de son concept et l’idée que les pouvoirs s’inspirent d’animaux.


Même si ça manquera cruellement de diversité, sauf pour le personnage d’Art, mais du coup c’est sans grande originalité (enfin, le choix de l’animal, oui, mais le fait que, comme par hasard, c’est lui qui soit le plus OP). On peut aussi soulever le message intrinsèque, et sans doute le seul intérêt du film, sur notre pouvoir et comment apprendre à le contrôler et à se l’accaparer pour construire sa propre personnalité. Le choix des personnages (que ce soit leur ethnie ou leur genre) n’est d’ailleurs pas anodin.


Le casting fera le taff minimum, entre Jamie Foxx d’une banalité affligeante et Joseph Gordon-Levitt qui restera fidèle à ce qu’il fait en temps normal. En revanche, gros coup de cœur pour Dominique Fishback, qui survole sans doute l’ensemble du casting. Le reste est oublié presque aussi vite qu’ils apparaissent. Techniquement, la musique est sympa pour l’ambiance globale du film, les effets spéciaux plutôt réussi le plus souvent, la mise en scène proposera quelques moments assez sympas, et les décors sont plutôt banals mais font le taff.


Bref, un film sympatoche, divertissant et avec un concept intéressant qui aurait peut-être mérité plus de mythos autour. Le message sur l’émancipation sera sans doute le seul réel intérêt de l’intrigue, en dehors d’être un film d’action assez banal.

Créée

le 17 oct. 2020

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vive_le_ciné

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