Ce film ne révolutionne pas grand chose, enfin je suppose. Il vient se placer à côté d'autres occurrences du genre "exploration dangereuse de nouveaux mondes suspects" tels que Abyss, Sphère, la série des Aliens...
Mais n'y allons pas par quatre chemins (ça non!) : Prometheus m'a agrippé de bout de bout, encore mieux qu'un Facehugger. (Ah ah ! L'image était facile...)
Il me semble avoir relevé pendant la projection quelques incohérences scénaristiques, quelques défauts de crédibilité de la part des personnages, et surtout quelques tâches un peu crades causées par l'insertion de quelques situations trop typées et trop vues dans ce genre de blockbusters...
Pourtant, le film a réussi à me plonger dans un état de fascination rare. C'est juste un peu dommage de venir déranger un sentiment aussi agréable par l'émergence maladroite d'excroissances lourdingues un peu risibles. Et là, pardonnez moi mais je ne vais pas pouvoir faire autrement que de jurer. Bordel.
Alors bon, je critique, je critique, mais attention ! L'impression qui me reste en tête à l'heure d'écrire ces lignes pesantes et un peu décousues c'est celle d'une épopée dantesque et fascinante, où la violence de série B propre à ce genre de science fiction horrifique est trop bien sentie pour ne pas en profiter.
Par ailleurs, la 3D était réellement de qualité, et c'est quelqu'un qui a vu Avatar et cette 3D d'arnaque de boite de céréales d'Alice au pays des Merveilles qui vous le dit. Ah mais !