C’est l’histoire d’un type « banal », Seok-hyeon, qui se voit hériter de pouvoirs surnaturels après la chute d’une météorite non loin. Il va revoir sa fille, Ru-Mi, suite à un événement tragique et il va vouloir l’aider à lutter contre une entreprise sans scrupules qui veut l’exproprier de son restaurant afin de construire un centre commercial.
Etrangement, ce film n’apparaissait pas dans mes suggestions Netflix. C’est donc par hasard, en me baladant sur la toile, que j’ai appris qu’il était sorti. Ayant été subjugué par « Dernier train pour Busan », le précédent film de Sang-ho Yeon, je me suis évidemment précipité pour voir Psychokinesis. Alors, oui, c’est moins bon, moins marquant, moins jubilatoire, mais c’est tout de même pas mal du tout.
Certes, les effets spéciaux sont, parfois, assez moyens. Par exemple, dans une des scènes on devine assez bien le câble dans le dos de l’acteur, tellement c’est grossièrement fait. Malgré tout, les scènes d’actions sont plutôt impressionnantes (surtout à la fin) et bien chorégraphiées. La dernière scène est émouvante, et a failli me faire couler une petite larmichette. J’ai apprécié l’humour de certaines scènes également.
C’est donc l’histoire d’une relation père-fille, détruite quelques années plus tôt, qu’ils vont tenter de reconstruire dans cette lutte, avec les petites gens du quartier, contre le consortium qui veut les déloger par tous les moyens. Les deux seront des héros, quelque part. Elle en n’abandonnant jamais et lui avec ses pouvoirs. Le problème, c’est que, finalement, on voit très peu de ressentiment de la part de Ru-Mi qui, légitimement, aurait pu rejeter son père un peu plus qu’elle ne le fait.
Enfin, j’ai beaucoup aimé cette scène où l’on voit un sac plastique avec inscrit dessus « vous êtes plus fort que vous ne pensez » qui s’envole juste avant qu’entre dans le cadre l’acteur principal du film (qui en fait parfois des tonnes mais qui fait le job), qui ne sait pas encore quel pouvoir immense il possède.