Quand le réalisateur du Dernier train pour Busan se met au film de super héros, ça donne Psychokinesis, un film pas inintéressant du tout !
Un homme, travailleur pas forcément dans une bonne situation, et qui entretient des relations compliquées avec sa fille, récupère un jour des super pouvoirs, par hasard. En fait, comme le nom du film l’indique, il peut manipuler les gens et objets à distance !
Rien de bien incroyable à premiére vue mais le cinéma de Sang-Ho Yeon est avant tout social. Qu’il mette en scéne des zombies ou des super-héros, le propos est avant tout tourné vers la lutte des classes. Lorsque le pouvoir de notre héros se manifeste, il est forcément l’oeuvre d’une nouvelle arme mis aux mains des rebelles par un gouvernement ennemis. Quitte à interpréter les images comme on le souhaite. Une grande majorité du film se concentrera donc sur cet aspect « lutte des classes » et il fonctionne totalement.
Là où il est un peu plus bancal, c’est tant le traitement un peu lourdaud des relations humaines entre les personnages (cétait déjà le cas du Dernier Train pour Busan) et dans la mise en image du film. Si la mise en scéne n’est pas à prendre à défaut, c’est surtout le traitement des effets visuels qui parait franchement limite par moment. Et sur ce type de film, ça se ressent pas mal. Cependant, il n’y a pas de raison de cracher inutilement sur un excellent film du genre, qui se rapproche plus de On l’appelle Jeeg Robot que d’une production Marvel/DC !