Dédale & hilares
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Non adepte de films d'action, et n'ayant qu'une trop vague idée de ce que ce film racontait vraiment, j'ai mis beaucoup de temps à le lancer. Et je n'ai pas été déçue;
Dans Pulp Fiction, on est pris dans ces histoires présentées comme des faits divers, mais qui forment un tout cohérent. Les personnages sont attachants, et les dialogues mêlant philosophie et humour permettent de faire d'eux plus que "le mafieux" ou "l'acolyte un peu maladroit", tout cela couronné d'un jeu d'acteur de qualité. On passe un bon moment dans les scènes d'action tout comme les scènes d'interractions, même sans forcément savoir de prime abord où tout cela mène !
La structure du film m'a plus ou moins rappelé certains Nouveaux Romans -genre que j'apprécie beaucoup-, avec sa déconstruction de la timeline, les nombreux protagonistes, le évènements inattendus voire tout à fait hasardeux pafois. Le rythme est bon, et on reste accrochés jusqu'au bout, comme essayant de reconstituer les pièces du puzzle, a contrario des films prévisibles où tout s'enchaîne si bien qu'on a l'impression de voir un énorme tapis rouge tracer le chemin des événements.
Artistiquement, c'est un film que j'appréciais même avant de le regarder. Les musiques sont excitantes, les couleurs sont dignes de photographies et il m'est arrivé de m'arrêter sur quelques shots par pur plaisir de pouvoir les contempler.
Certains lui reprocheront son côté trash, or j'assume plutôt que Tarantino s'attache à une narration sans filtre, que ce soit dans l'horreur ou dans les paroles et actes des personnages; pas de romanticisation, du dégueulasse comme du beau, et ça fait de cette violence un attout et certainement pas le seul ressort du film comme les nombreuses autres qualités de ce dernier en témoignent.
Enfin, inutile de préciser que je recommande grandement le visionnage de ce film, même à ceux qui ne sont pas fans du genre "action", car Pulp Fiction c'est bien plus qu'un simple film d'action. Il est inclassable, et mérite grandement son statut de classique du cinéma !
Créée
le 6 mai 2020
Critique lue 89 fois
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