En un sens, on pourra dire que Tarantino n'est pas raciste en humour : c'est que de l'humour noir !!

En 1994, le festival de Cannes décerne la palme d'or (milles fois méritées) à ce pulp fiction, le deuxième film de Quentin, cette décision étant huée par la foule, Tarantino leur répond avec un doigt d'honneur... Aujourd'hui cette histoire nous fait bien rire car maintenant, pulp fiction est considéré comme le meilleur film de Tarantino, et assurément un des plus grands films des années 90 ; c'est dire si le film m'intéressait ! Après visionnage, tout s'explique : Chaque détails est culte dans ce film !!!!!! les dialogues, toutes les scènes, les personnages, incarné par une foule de grosses têtes : Bruce Willis, le boxeur (qui se fait violer avec son boss...), John Travolta, ce rôle des plus exellents (un des mes personnages préférés) ayant totalement relancé sa carrière, Uma thurman, qui fut reprise par Tarantino dans le désormais culte kill bill (volume 1 et 2), Samuel Jackson, à sa bonne époque (dans les mêmes années on put le voir dans die hard 3, après pulp fiction), et donc exellent, un tout petit rôle pour Tim Roth (qui 14 ans plus tard dans l'incroyable hulk de 2008 (pour ceux qui ne savent pas calculer) a toujours la même gueule), mais plutôt appréciable dans une scène d'ouverture énorme, qui nous met tout de suite dans l'univers de Quentin, et en parlant de lui autant dire que lui aussi fait une apparition comme à certains de ces films, aussi admirable, dans la dernière partie du film, qui fait partie des meilleures (l'intervention de Wolf (tant qu'il y a John Travolta c'est bon !!!). Pour rajouter une chose : tout ce casting n'a pas servi à rien ; j'en viens à vous expliquer ce qu'est pulp fiction : c'est tout simplement le film culte par exellence où il est impossible de trouver le défaut, et ça même en creusant et en propsant toutes les possibilités : "des longueurs" : si vous appelez des dialogues de légende des longueurs, alors c'est un défaut (petite parenthèse pour ceux qui ne connaîtrais pas Quentin Tarantino sachez que pour lui les dialogues sont une grosse part du film (la preuve c'est que touts les films de lui que j'ai vu aurait perdu beaucoup d'étoiles sans dialogues), ce qui explique le soin qu'il met aux répliques, aspect de pulp fiction dont je vous parlerai plus tard) ; "de la violence gratuite" : vous n'avez jamais vu un Tarantino ? Vous n'aimez pas l'humour noir ? Vous n'aimez pas l'érotisme dans une oeuvre d'art ? Impossible de lui reprocher quoi que ce soit, du grand art... Ensuite, parlons du scénario divisé en trois hisoires ("Vincent Vega et sa femme", "la montre en or", et "wolf") qui, bien sûr s'entremêlent, une disposition qui met à l'aise le spectateur, jusqu'à ce qu'il découvre un scénario déjanté dans touts les sens du terme, où tout part en vrille, et finalement le film ne raconte rien ; mais encore une fois : pouvons-nous faire passer ça pour un défaut ? Surtout qu'il y a une vraie mise en scène : c'est simple, le film au lieu de dure 2h20 et il passe comme s'il durait 5 minutes tellement on est pris dans cette mise en scène qui elle aussi part dans tout les sens : ça débute par la fin, on alterne scène de violence avec scènes de danse, de pur humour noir, où tout smplement scènes... cultes, et de ça, on est servi : l'overdose de Mia, John travolta qui..........(on préférera ne pas le dévoiler pour la surprise) en sortant des toilettes...etc. Vous l'aurez compris, si on peut reprocher à Tarantino le fait que ses films n'ai pas un synopsis, un concept original (kill bill est l'exemple : au vu du synopsis on peut croire à une vengeance classique), on enlève ça de notre répertoire quand on découvre l'intrigue énorme qu'il y a derrière ; pulp fiction fait partie des films de gangsters/malfrats que Quentin a réalisé à ses débuts (son premier film, reservoir dogs, pulp fiction et son troisième, harry Brown), l'intrigue s'y adapte donc : drogue, meurtres en série, un peu de religion, et a sa série d'objets insolites (j'avoue, je cite le derrière de la boîte du DVD) : montre en or (qui a sa belle histoire), voiture ensanglantée, etc. Pulp fiction nous délivre donc un scénario atypique, déjanté, et incroyablement efficace : en gros, c'est du lourd ! Ajouté à cela, on a les répliques cultes, toutes traversant l'écran souvent sous un bon éclat de rire, la bande-son, culte elle aussi, et qui magnifie la scène de la danse avec Travolta (Vincent Vega si vous préférez) et Mia Wallace, ça au niveau des musiques, c'est le perfect !!!! conclusion : tout a été déjà dit sur pulp fiction : c'est énorme, c'es gros, c'est lourd ! Pulp fiction s'instaure déjà comme l'un de mes films préférés, et il y a de quoi : musiques, dialogues, scènes, scénario, personnages, cultes, cultes, cultes, cultes, cultes, cultes, cultes, cultes, cultes et cultes !!!!! pulp fiction casse vraiment trois palmes à un canard et en plus en garde une pour lui très mérité !! Et c'est sur ce magnifique jeu de mots que je finirai d'écrire sur ce film, mais je sais que j'ai oublié certaines choses, le film est énorme.

vivien-B
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le 6 mai 2011

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