Suite au visionnage de Drive de Refn mais constatant les qualités de l'auteur, je suis allé fouiner ce qui fut son succès avec les Pusher commençant donc - et logiquement - avec ce titre indigne de Pusher II : du sang sur les mains. Ces Pusher, je les conseille aux amateurs de films de petites frappes - et même aux récalcitrants - car dès qu'on épaissit ces personnages et les enjeux, cela devient vite passionnant. En plus, avec Mikkelsen dans le rôle titre, j'ai pris un plaisir à regarder en attendant les deux autres épisodes : celui-ci s'interroge sur la relation paternelle et en particulier sur la relation d'un père, parrain de la pègre, et de son fils qui cherche à avoir une nouvelle conduite sans y parvenir. C'est sa rédemption, sa course vers les illusions. Illusions, vraiment ?
Et c'est très incarné de mon point de vue, plongé dans un naturalisme sentimentaliste et cruel typiquement danois.
Andy-Capet
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le 3 nov. 2012

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Andy Capet

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