On doit à Philippe de Chauveron scénariste des daubes tel que Neulliy sa mère,les seigneurs, La beuze et comme réalisateurs ce n'est guère mieux, L’élève Ducobu ,et surtout l'hilarant navet Les parasites autant dire que ce qu'est ce qu'on a fait au bon dieu n'avait rien pour plaire.
Dans cette famille bourgeoise les quatre filles ont mariés, un arabe, un juif et un chinois, et pour la dernière c'est un noir. On parle ici de l'acceptation de l'autre au travers d'une bonne famille française qui a du mal à avaler ses gendres et les différences culturelles qui vont avec. D'ailleurs entre eux aussi ces différences se font sentir, chacun y va de son pique sur la culture de l'autre. Sans être terriblement drôle et efficace la première partie du film se laisse regarder, bien plus facilement que les récentes productions du réalisateur. Mais passé ces 35 premières minutes, tout tombe dans la fausse commune des clichés les plus basiques et calibrés qui soit. Quand au final ,c'est le happy end bateau qu'on nous sert. Toute cette seconde partie entame une lente mais constante descente dans les rails de l'automatisme d'écriture, il n'en ressort absolument plus rien.
Philippe de Chauveron lorgne clairement vers Les aventures de Rabbi Jacob, d'ailleurs il fait plusieurs fois référence au film d'Oury, dans une scène chez le dentiste dont le patient à le même nom que celui de Rabbi Jacob. Seulement la référence n'est jamais subtilement placée. Pour les acteurs ce n'est pas de la grande prestation Clavier fait du Clavier, mais il y a deux acteurs qui jouent particulièrement mal ce sont Frédéric Chau et Noom Diawara qui n'ont pas une once de crédibilité.
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