J'aurais pu dire claque.

Seulement, le moment est trop doux. Mathias comptemple Mathias, un petit garçon qui lui rappelle lui au même âge. "C'est un peu comme notre vie, mais en mieux." dit-il à sa mère en rentrant. La caméra de Jean-Paul Rouve accompagne alors son personnage jusqu'à Dunkerque tous les week-ends, pour y magnifier une région enivrante de bohème, ainsi que pour approcher un Benoît Poelvoorde au plus près, au plus juste. Au-delà de l'interprétation du casting, remarquable, se dénude le véritable personnage principal de cette histoire: le souvenir. Prendre le temps de le saisir, le revivre encore une fois, en trichant un peu. Le regard, en plan fixe, se porte sur les petits détails, puis sur le père, le véritable héros de notre enfance. Un joli moment de complicité qu'on nommera Carpe Diem ou s'entrelacent tendresse et sourires, c'est ça, mon coup de coeur de l'année.
Maître-Kangourou
9

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Créée

le 26 juin 2012

Modifiée

le 19 sept. 2012

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