Back to the past
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J’ai pleuré comme une madeleine. Le film ne le mérite pas, je crois, mais c’est un fait. Le problème c’est la présence un peu trop chargée d’une certaine gravité. J’ai l’impression que c’est l’effet du film français dramatique populaire d’aujourd’hui. Il faut que toutes les séquences convergent vers un même ancrage émotionnel, quitte même à déployer du secondaire pour charger la barque. Mais pour le coup le film m’a emporté, je le trouve finalement assez simple, retenu, drôle et beau. Car il y a quand même de jolis moments (le carton de souvenirs notamment) surtout les séquences avec son papa (donc Poelvoorde, sensationnel) que j’ai trouvé les plus réussies. La rencontre me procure encore maintenant de sacrés frissons. J’aurais aimé que ça dure davantage, que l’on reste au bord de ces pistes de décollage, à entendre les avions. Le dernier plan m’a achevé. Mais le film fait des erreurs terribles car il cherche à mettre en avant un peu tout, notamment sa relation avec sa femme, le fait qu’il s’en éloigne (l’ouverture est grosse avec ses chambres simples, mais réussie) soit, sauf qu’il refuse de montrer ce qui aurait pu être très fort, à savoir l’aveu. Je trouve cela invraisemblable qu’il n’y ait pas d’aveu à sa femme, que ce soit sa maman qui s’en charge, pour moi ça ne tient pas. En fait, si Quand je serais petit se limitait à cet album, ce carton, ces avions et ces dialogues entrecoupés de silence, c’était un film magnifique. Mais bon, ça reste malgré tout un produit Lioret approved un peu formaté et ça je m’y attendais. En revanche, le cercle musical – casse-gueule – sur Albinomi (de son père à sa fille) et la platine qui devient piano, perso je trouve ça très beau.
Créée
le 13 sept. 2015
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