Le grand méchant loup a mangé la grand-mère

Enfin réussi à voir ce soir le polar espagnol qu'il ne fallait pas manquer...encore pour quelques jours au Métropole Lille. Cinéma noir très noir, glauque et cru voire choquant, ressuscité par Sorogoyen sous un ciel madrilène plombé, en pleine crise économique, manifs des "indignés" et visite du Pape. Un scénario efficace, un rythme soutenu et surtout un tandem de flics qui fonctionne bien : Alfaro et Velarde ne sont pas en reste côté casseroles traumatiques de l'enfance. La violence est donc partout. La Crime, ça use. Quant à ce serial-killer, il pourrait bien sortir d'un Fincher des années 90. Quand le grand méchant loup a de belles dents blanches et s'en prend directement aux grands-mères.

Sabine_Kotzu
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le 9 avr. 2020

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