Que ma joie demeure est un hommage à Johann Sebastian Bach sous la forme d’un spectacle joliment mis en scène. Astier y incarne un JSB très personnel, cynique et dépressif sur les bords qui donne un cours à la populace à l’occasion d’une journée portes ouvertes de l’Université. Le spectacle donne de quoi s’instruire à propos de la musique et du célèbre compositeur (sa vie, son œuvre). Cependant, ceux qui s’attendent à un spectacle purement humoristique en ressortiront peut-être déçus. L’humour s’y limite en effet à certains passages de dialogues très Kaamelottiens mais qui n’ont pas non plus de quoi nous faire rire aux larmes. Toutefois, ce « manque » tout relatif est rattrapé par des moments touchants voire dramatiques d’autant qu’ils sont inspirés de la vie de JSB. Un spectacle sympathique et intéressant mais aussi inoubliable que ce à quoi je m’attendais.