La croisière s'amuse.

Quatrième et dernier épisode de la série, il a été réalisé par Jaume Balaguero, sans son compère Paco Plaza (qui s'était occupé du troisième film, que je n'ai pas vu). Il prend la suite directe de [REC]², où la journaliste avait été retrouvée comme la seule survivante de l'immeuble de Barcelone infesté de zombies.
Elle va être mise en quarantaine, avec d'autres spécimens à risque, dans un cargo militaire, afin de savoir si elle porte un virus en elle.

Contrairement aux deux premiers films, Apocalypse n'utilise plus de caméra comme point de vue, ni les simili GoPro de la suite ; on est plus proche d'un film d'horreur classique, avec de la musique, et une ambiance qui sent moins l'improvisation. Là, j'oserais dire qu'on est plus au cinéma, et je trouve que ça impacte l'horreur qui, si elle est grand-guignolesque, fait moins peur qu'auparavant. L'action est un peu trop frénétique même pour créer ce malaise que j'avais ressenti dans [REC], où le plan de la grand-mère m'avait bien fait flipper.

Manuela Velasco, qui jouait la journaliste des deux premiers films, est encore de la partie, et si Apocapyse est la suite directe de [REC]², il y a six ans d'écart avec le premier, et je trouve que ça se voit physiquement, où si la jeune femme y est magnifique (j'ai d'ailleurs envoyé ma demande en mariage), la différence est tout de même là. Quant aux autres acteurs, ce sont des clichés ambulants du film d'horreur avec le geek évidemment amoureux de l'actrice, et qui est gros, le mécano noir qu'on traite comme un esclave, le mec bien bourrin (sosie d'ailleurs de Sam Worthington), le médecin fou...

D'ailleurs, si Apocalypse est annoncé par Balaguero comme le dernier film, il laisse tout de même une fin ouverte, à propos de la transmission du virus, mais tel qu'on le voit, si [REC] 5 il y a, on serait proche d'un Sharknado...
Dommage qu'après l'originalité des deux premiers films, Apocalypse tombe dans quelque chose de plus classique, et qui surtout n'apporte rien au genre de l'horreur.