Un mariage foireux, un film foireux.
Récapitulons:
REC 1: vraiment original, effrayant, fonctionnait très bien
REC 2: un peu réchauffé mais reste sympathique et stressant
REC 3: c'est comme les bronzés, il fallait s'arrêter au deuxieme.
L'histoire donc se débute avec des montages de différentes caméras qui introduisent le mariage, les personnages principaux, et le lieu.
(En espagne, un couple ainsi que la famille et tous les amis dans le lieu de la réception du mariage.)
Rapidement on sent que le niveau a baissé avec les cinq ou six différentes vues du bandage de l'oncle qui s'est donc fait mordre par le chien infecté de la petite fille du premier opus. Une fois ça va, cinq fois, ça devient franchement gênant. A se demander si le réalisateur considère son public comme vraiment débile. D'ailleurs c'est probablement le cas quand on voit le peu de profondeur qu'il a donné à ses personnages (principalement le marié et la mariée) qui semblent en effet faits l'un pour l'autre tant ils sont stupides et mielleux à vomir.
Le passage d'une caméra à l'autre est vraiment très désagréable car la musique augmente brutalement et est assourdissante.
Au bout d'une demie heure interminable l'oncle se transforme en zombie et attaque tout le monde. Il est efficace car en trois minutes montre en main tout le monde est transformé.
Le marié ainsi qu'une petite bande d'irréductibles invités s'isolent dans la cuisine. La caméra subjective est littéralement explosée au sol pour laisser place à des cadrages proprets: l'opposé de ce qui a fait le succès des deux précédents REC.
Grace à Monsieur PLAZA, je peux donc vous fournir le kit de survie pour un mariage chiant à mourir: couteau de cuisine, broyeur, talon aiguille, tronçonneuse (laissée par hasard dans un sous sol désaffecté), massue datant du Moyen Age et épée.
Les deux jeunes époux n'ont de cesse de tenter de se retrouver tout au long du film et ils sont entourés d'une bande d'incapables qui meurent les uns après les autres de façon parfaitement classique.
Bref, si vous n'avez pas reçu de faire-part de mariage, passez votre chemin.
(Et dire qu'ils en prévoient un quatrieme)