De Niro en peignoir léopard évoluant au ralenti sur la musique de Pietro Mascagni, Cathy Moriarty assise au bord de la piscine, les glaçons, les poings contre les murs … Il y a les films que l’on oublie et ceux qui laissent un souvenir impérissable. "Raging Bull" est de ces derniers.
Considéré comme l’un des meilleurs films des années 80, ce septième long métrage de Martin Scorsese n’a pourtant pas eu un succès retentissant à sa sortie. L’histoire est tragique et les scènes de combats, qui n'avaient pourtant jamais été filmées avec autant d’inventivité, sont jugées trop courtes et trop violentes.
Je ne sais pas si le vrai Jack LaMotta avait apprécié cette adaptation très "scorsesienne" de son autobiographie mais je suis prête à parier que l’incroyable interprétation de De Niro et les images en noir et blanc du cinéaste italo-américain, elles, lui survivront longtemps.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Dans ma videothèque
Créée
le 22 janv. 2021
Critique lue 38 fois
D'autres avis sur Raging Bull
Papy, J'aurais tant aimé voir ce film en ta compagnie. Voir De Niro, exposant son art, évoluer dans le monde de la boxe, ce monde d'hommes misogynes au possible où la virilité est de mise. Observer...
Par
le 24 mai 2013
124 j'aime
22
Au loin, sur un carré immaculé, un homme en robe de chambre à capuchon sautille au son d'une capricieuse mélodie ancienne. En noir et blanc. Aussi libre et léger que le papillon, aussi dur et...
Par
le 18 mars 2016
91 j'aime
23
[série : SanFelice révise ses classiques, volume 1 : http://www.senscritique.com/liste/San_Felice_revise_ses_classiques/504379] Je n'aime pas les biopics. Sauf exceptions, bien sûr, mais qui sont...
Par
le 22 juin 2014
74 j'aime
8
Du même critique
Dans son quatrième long-métrage Mike Nichols poursuit son introspection des relations homme-femme commencée dans "Le Lauréat" en imaginant sur un ton satirique les confidences entre deux copains de...
Par
le 16 août 2022
5 j'aime
Filmée et racontée comme un conte de Noël, cette adaptation du roman éponyme d’Erik Fosnes Hansen aborde avec intelligence et sensibilité la question de la différence. Une très belle photographie...
Par
le 21 déc. 2022
4 j'aime
Avant "Voyage à Tokyo" je n’avais jamais vu un film d’Ozu et à part quelques films, comme "L’Empire des sens", je n’ai d’ailleurs quasiment aucune référence question cinéma japonais. J’ai donc été...
Par
le 24 avr. 2020
3 j'aime
