Depuis le Roi Lion (que je n'ai pas über kiffé, mais dont je reconnais certaines qualités) les Studios Disney ne nous ont pas vraiment gâtés, en dehors de Lilo et Stitch et Bolt qui furent 2 très bonnes surprises.
Du coup, Raiponce, j'y suis allé un peu à reculons. Oui, le graphisme paraissait soigné, mais bon, une histoire de princesse, quoi...
Et puis finalement, je suis plutôt bien rentré dedans. On garde des côtés très conventionnels : la gentille greluche qui passe son temps à chanter et parler aux animaux en faisant son ménage, une méchante qui ne pense qu'à son profit personnel, des jolis décors, la forêt...
Mais on passe aussi à un traitement plus actuel : le prince est un branleur, la méchante se prend pour une meneuse de revue, les méchants sont juste des incompris, et il y a un second degré général et un n'importe quoi qui n'auraient pu exister dans un Blanche Neige ou un Cendrillon (les cheveux en lasso, ou le running gag de la frying pan).
Au final, j'ai trouvé le résultat plutôt équilibré. De plus, tout le monde maintenant sait que les contes ont tous des symboliques très fortes (ou si vous ne le savez pas, il est temps d'aller vous acheter une culture) et pour une fois, ce n'est pas gommé. Au contraire, Disney en rajoute. En plus de ces cheveux qui rayonnent et sont source de vie éternelle et de guérison, on nous montre une relation mère fille complètement dysfonctionnelle (qui finit bien parce que ce n'était pas sa mère). L'amour entre Raiponce et sa mère est tordu, mais n'est il pas réel ? Et c'est clairement cette relation qui m'a parue la plus originale et la plus intéressante dans ce film d'animation tout public.