réalisateur : Peter Macdonald
genre : action
acteurs : Sylvester Stallone, Richard Crenna
Synopsis
John Rambo réfugié dans un monastère thaïlandais reprend du service en allant sauver le colonel Trautman capturé par les russes au cours d’une mission en Afghanistan.
Critique
Honnêtement, si ce film avait été une comédie je lui aurai donné volontiers un oscar car qu’est ce qu’on rigole.
Malheureusement ce nanar patriotique se veut tout ce qu’il y a de plus sérieux.
On entrait déjà dangereusement dans le manichéisme dans le deuxième film avec des soldats viêts et des soldats russes très méchants mais là c’est carrément le bouquet.
Pourtant le début dans le monastère avec Rambo qui s’est retiré de la vie civile est plutôt pas mal car le personnage refuse intelligemment d’aller combattre les russes en Afghanistan et laisse son mentor le faire seul.
On a en prime droit à un combat clandestin que mène Rambo contre un adversaire ou tous deux sont armés de bâtons qui est assez dynamique pour se laisser suivre même si il n’apporte rien à l’intrigue.
Mais bon évidemment en Afghanistan tout se passe mal et le colonel est fait capturé par « les odieux cocos » qui évidemment vont le torturer ce qui pousse le personnage principal à se rendre là bas parce que sinon y aurai pas de film.
Et évidemment, on constate que le personnage est resté le même à savoir une machine de guerre sur pattes dépourvue de sentiments humains qui peut éliminer une armée de soviétiques à lui seul si on excepte à la fin ou il est aidé par l’armée moudjahidine (et encore c’est limite si elle fait pas de la figuration).
Non mais ce film est un monument de bêtise à lui tout seul avec gentil Rambo et gentils soldats agfhans moudjahidines contre méchants envahisseurs soviétiques communistes.
D’ailleurs, il est temps de passer aux antagonistes.
Oh et puis non ils méritent même pas qu’on en parlent.
Disons que c’est les mêmes que Rambo 2 à savoir un officier sadique russe (ici un général contre un colonel dans le 2)et son gros bras quasi muet qui obéit au doigt et à l’œil et qui se battra avec Rambo.
La seule différence c’est que la caricature est davantage amplifiée ici dans ce troisième épisode vu que cette fois l’ennemi est entièrement russe (pas de viêts dans cet épisode).
Puis Rambo 3 c’est évidemment des dialogues d’anthologie de par leur bêtise et malheureusement se prenant au premier degré et pas étonnant que le film soit sur Nanarland quand on les écoute.
Exemple :
général russe : Ou sont les missiles?!
Trautman : Tous prêts!
général : Ou ça ?!
Trautman : Dans ton cul!
Ou encore :
général russe (par talkie walkie) : Qui êtes vous ?
Rambo : Ton pire cauchemar!!!
Sans oublier cet affrontement final absurde entre le général russe dans un hélicoptère face à Rambo dans un char ou le premier comme un imbécile semble ne pas savoir qu’un char est plus résistant qu’un hélicoptère en cas de choc (en fait les deux se foncent dessus).
Et bien évidemment il meurt comme un bouffon et j’ai envie de lui dire retourne à l’école pasque même un gamin aurait su ça.
Vous l’aurez compris Rambo 3 est un monument de nanar involontaire qui vieilli encore plus mal que le deuxième et qui s’est méchamment rétamé au box office au point de ne pas avoir eu de suite avant dix neuf ans.
Mais bon faut reconnaître au moins que l’action même si primaire permet de passer le temps et qu’au moins on rigole bien même si c’est pas le but premier.