8,5/10
Un bon Kurosawa, moins hollywoodien que Kagemusha, et qui passe mieux dans la durée. Mais on ne peut que moins l’apprécier quand on connaît l’histoire du King Lear dont ce film est l’adaptation évidente. Rien n’empêche malgré tout d’en trouver la mise en scène excellente, la force tout à fait respectée ; deux ou trois fois seulement la caméra s’arrête trop explicitement sur des corrélats objectifs (images du Bouddha, casque du chef de clan), procédé pourtant inhabituel chez un réalisateur habitué à plus de finesse. Je place ce film juste en-dessous du Château de l’Araignée pour le comparer à une production très similaire, non sans comprendre que d'autres lui accordent leur préférence. (critique de 2011)