Dean Parisot retourne l'omelette du premier volet de Robert Schwentke, et ce n'est pas très beau à voir... Basé sur le même concept que précédemment, Red 2 n'entretient pas les mêmes aspects. Du remous se faire sentir, tant bien par la mise en scène que le jeu d'acteur.
Moins de violence et moins de comédie, on vulgarise l'action à son état pur, sous les traits de quelques répliques dont on peine à répondre par un sourire. Du sérieux s'installe alors, et le mauvais mélange afflige le redouté ennui... Ceci en plus d'un rythme rebondissant en contenu, la division par sous-chapitre recréer une nouvelle ambiance, sans pouvoir distinguer la rationalité des transitions. Casting s'élargissant un peu avec l'apparition d'Anthony Hopkins, Catherine Zeta-Jones et Byung-Hun Lee. Hélas, le réalisateur ne va pas au bout de sa pensée.
Dans le fond, le scénario est plutôt intéressant, mais son sous-exploitation fait profil bas au vue d'une équipe renommée. Si cette continuité ne se donne pas les moyens de se construire, comment arriver à placer ne serait-ce qu'un point fort ? L'action se fait attendre pour un résultat indifférent de nos sentiments. Bruce Willis et John Malkovich ont trop de retenu pour reprendre du service. On se demande bien si rendre le coup de vieux au film et aux acteurs n'entraîne pas tout jugement sévère. Au final, le spectateur délaissé, assiste sans broncher à toute la durée du traitement vieille école, peu convaincant.