A toute berzingue !

Jadis gros consommateur d'animation japonaise, j'ai laissé tomber par le manque de qualité des titres, et je pensais que ça ne se renouvellait guère. Mais c'était sans tomber sur Redline, qui est ce que j'ai vu de plus frappé depuis longtemps.

Le pitch est assez simple, sur la base d'un jeune homme qui va participer à une course sur une lointaine planète, mais où tout est permis, le tout réalisé avec une grande maestria.

C'est bien simple, sur plus de 100 minutes, ça ne s'arrête quasiment jamais, le rythme est haletant en diable, avec en file le dépassement de soi, quitte à tout laiser derrière, dans des effets de style assez impressionnants. Ainsi, il n'est pas rare de voir des perspectives déformées ou des plans étirés à l'excès pour suggérer l'impression de vitesse soudaine.

Cette folie peut vite lasser, car le rythme ne débande jamais, pour ainsi dire. La musique est elle aussi incessante, avec de la musique électro qui tâche.
Les personnages sont aussi intéressants, et si ils sont tous typés, ils ont le mérite d'être attachants dans leurs folies, surtout JP, le héros du film, un ancien loubard qui cache une certaine tendresse.

Pour ma part, j'adhère complètement à ce qui pourrait être un trip sensoriel où tout est en alerte. Ca me fait penser au genre nekketsu, où les personnages se dépassent, quitte à se brûler les ailes.
Mais quelle mastria technique ! Qu'est-ce que c'est bien animé !