Que fait Peter quand il n'est pas Main de La Reine ?

Si la frontière entre séries et films semble peu poreuse pour beaucoup d'acteurs, il est toujours plaisant néanmoins de retrouver les têtes qui animent nos soirées télé dans d'autres formats. Si le résultat est souvent décevant (Kit Harington dans Pompéi ou Emilia Clarke dans Voices From the Stone pour ne citer qu'eux), Peter Dinklage s'en sort mieux et même plutôt bien dans ce drama teinté de SF qui prend pour base les thèmes de la mémoire et des souvenirs.

Si la réflexion autour d 'eux n'est pas aussi approfondie que ces sujets pourraient le susciter, le film pose néanmoins quelques questions intéressantes sur leur nature et comment ils font de nous ce que nous sommes. Peter Dinklage, à travers ce personnage, a libre court pour laisser s'exprimer sa sensibilité, chose qu'on le sait très capable de faire, comme on a pu le voir à de multiples reprises dans GOT, même s'il abuse peut être un peu trop parfois de son regard caractéristique de cocker battu. Sa performance apporte néanmoins beaucoup au film. Notons aussi la présence d' Henry Ian Cusick, vu récemment dans The 100.

L'investigation qui fait le cœur du film se suit sans ennui, et le petit twist final m'a surpris, mais je les devine rarement à moins qu'ils soient très évidents donc je ne suis pas une référence en la matière.

Un film donc qui ne restera pas dans les mémoires (désolé...), mais qui a le mérite de faire passer au moins un agréable moment, et qui se démarque des étrons habituels auxquels les acteurs de séries TV à succès semblent plus ou moins condamnés.