Un film qui commence bien, avec sa transposition dans un univers SF/anticipation , quelque peu post-apocalyptique, d'une intrigue digne d'un film noir de la fin des années 40 . Tout se déroule bien, avec enquête qui mène le héros des hautes sphères aux bas fonds, et pas trop de complexité ou de coups tordus (y compris dans l'utilisation des souvenirs) et une bonne exploitation du mélange film noir à l'ancienne et film de SF.. On prend donc plaisir à suivre le film, d autant plus qu'il est bien réalisé et interprété.
Mais tout se gâte à partir du moment où le héros chope l'ex flic corrompu et analyse les souvenirs de celui-ci. Déjà que l'utilisation de la machine commençait à devenir un gimmick un peu mécanique...Là en voyant les souvenirs en question, il fait des commentaires un peu bêtes (dialogues ratés à ce moment-là, genre "c'est bien ce que je pensais" ou l'inverse façon, "ce nest pas ce que je croyais"). Sans être totalement ratée la conclusion est frustrante, semble étirée inutilement, et surtout on se serait passés de la séquence des années plus tard. Il suffisait d'un commentaire pour faire comprendre la situation (à moins que ce soit pour nous faire réaliser que la voix off, depuis le début, est celle de ce moment-là). Dommage, parce que exploiter l'idée de se réfugier dans ses souvenirs n'était pas mauvaise (le film contient d'ailleurs d'autres bonnes idées pas toujours bien exploitées), y compris dans la séquence avec l'ex flic corrompu, quand le héros s'introduit dans les souvenirs (une idée qui se limite à cette séquence, heureusement d'ailleurs, ça évite au film de tomber dans un truc abscons et/ou confus à base de souvenirs et de jeu sur les temporalités)
Je mets quand même une note au dessus de la moyenne, car pendant une bonne partie du film, j'étais prête à mettre un 7, le mélange entre le film noir classique et l'univers de la SF me plaisant beaucoup, faisant passer quelques défauts scénaristiques. Ce sont les défauts vers la fin du film qui m'ont fait baisser la note d'un point...

constancepillerault
6

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le 27 août 2021

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