Les hommes, tous des ordures (oui, même ton père)

Deuxième long métrage de Polanski. Dans un Londres très 60's, une jeune et jolie nana vit dans le rejet des hommes sans vraiment en être consciente (et le spectateur non plus). Quand sa névrose prend le dessus, c'est là que débutent les festivités. Mais, loin de tout ça, le film commence sur un air de nouvelle vague, petit jazz sympa et caméra à l'épaule dans les rues de Londres. On peine dans un premier temps à comprendre de quoi Polanski va nous parler puis peu à peu, le comportement du personnage principal se fait étrange. Au final, réalité, fantasmes et cauchemars vont se confondre et cette nana va perdre pied autant que nous. Le début est joli bien qu'un peu longuet. Mais par la suite certaines scènes sont excellentes et il y a de véritables trouvailles pour montrer les angoisses que vit le personnage de Deneuve (excellente d'ailleurs). Les visions d'effroi nous font penser par moment à ce que proposera plus tard un Argento des grands jours. Le huis-clos est décidément un thème que polanski maîtrise bien et il n'en est là qu'à ses débuts. Ce film est donc une petite curiosité pleine de malice qui plaira aux amateurs de thrillers psychologiques.

Konika0
7
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le 7 sept. 2020

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