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Va, vois, deviens.
Le voilà enfin vu, ce hit de SC, deuxième du top 111 dont je ne connaissais même pas l’existence avant de vous rejoindre… La guerre, l’histoire, la violence et le cinéma ont toujours cheminé...
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La première victime de la guerre est l'innocence.
Je profites de ce confinement pour enrichir ma petite culture cinématographique. Aujourd'hui, on se dirige vers La Russie pour un film dont la trame se déroule durant la guerre 1939-1945 (en 1943 précisément) en Biélorussie. Nous suivons Fiora, un jeune garçon, qui va s'engager de son plein gré dans la résistance Biélorusse contre l'armée Allemande. A travers ses yeux, Klimov nous montre les horreurs de la guerre dans une réalisation très soignée. Les plans de caméras nous figent face aux bombardements et exécutions. Alexeï Evgueniévitch Kravtchenko (l'interprète de Fiora), tout juste âgé de 15 ans durant le tournage du film, montre un jeu d'acteur d'une justesse incroyable pour son si jeune âge dans un registre aussi difficile que le film de guerre. L'effroi est a son paroxysme lorsque l'on assiste à l'extermination d'un village, dont les habitants seront brûler vifs dans une église (à la manière du massacre D'Ouradour-sur-Glanes), avec en fond sonore un passage du Requiem de Mozart.
En montrant deux facettes de l'Autriche (Hitler/Mozart), Klimov nous rappelle que les pires épisodes de l'Histoire ont inspirés les plus belles œuvres.
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Créée
le 26 sept. 2021
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