Mangez c'est Bio caca !

Resident Evil 2 version 2019 c'est des graphismes magnifiques, un gameplay aux petits oignons et un challenge bien relevé sur ses différents défis mais c'est aussi un scénario qui sent le moisi avec ses dialogues à la con bien pourris qui feraient même pâlir de jalousie les Mystères de l'Amour...
Etant donner que c'est le premier Resident Evil que je me farcis, ça m'a aussi fait repenser au premier volet de la saga cinématographique.

Et sans vraiment connaitre les jeux qui n'ont visiblement pas l'air de briller par leur histoire, j'avais trouvé le film à chier, suscitant plus le dégoût et l'ennui que la peur, ce qui ne m'a pas incité à poursuivre "l'expérience Paul W. S. Anderson" sauf involontairement avec Death Race et Alien vs Predator (où à ma grande surprise j'ai passé un bon moment avec le premier et où je me suis carrément endormi sur le second).

Accoucher d'une bouse qu'en on porte sur grand écran un jeux-vidéo c'est quasiment la règle mais une saga même caca peut bien prospérer si elle à l’approbation de son public.

Alors je me demande surtout comment toute la suite est possible ?!

Quelle est la recette de Paul pour produire six films et en réaliser plus de la moitié après que le public, la critique et même les fans des jeux les aient trouvé coup sur coup si mauvais ?

D'habitude l'opération aurait dû être tuer dans l’œuf, au pire s’être arrêtée en cours comme l'aurait voulu l'ordre naturel des choses. Mais visiblement Paul en avait dans l'estomac et là ça relève de l'exploit...

... sur la capacité de certains à débourser pour ingérer sa merde.

Tendant une assiette de ses crottes aux effluves indélicates dont lui seul à le secret, Paul s'est dit : Milla fait le service, ils savent que c'est dégueulasse mais ils aiment ça les bougres ! On va les resservir !