OUI JE VALIDE. Un 5/10 amplement mérité pour cette grande leçon de cinéma.
Alors oui, n'en déplaise aux Goddard et autre Bazin (pas le charcutier hein) qui ne manqueront pas de me fustiger de tous les maux de la Terre pour avoir osé donner un 5 au film de Mr Anderson (qui est n'en est pas à son coup d'essai dans les bouzasses inter-galactique [cf Alien vs Predator]), mais je tiens bien évidemment à préciser que cette note est entièrement due à mon ébahissement total -et donc l'hilarité qui s'en suivit– lors de la vision du film.
Est-il vraiment besoin de parler du « scénario » ?
« Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener.
Cette quête les mène à Los Angeles mais ils constatent très vite que la ville est infestée par des milliers de morts-vivants. Alice et ses compagnons (dont un vieil ami inattendu) sont sur le point de tomber dans un piège d'Umbrella. »
AHAH ! Hum.. Oui bon, des méchants zombies, une gentille Alice, et des gros méchants pas beau de la marque au parapluie. Mais j'ai envie de dire que c'est le « moins pire » dans le film. Mais procédons par ordre:
La photo (et je passe outre les effets typographique absolument hideux probablement sensés à titiller la rétine de celui qui porte les lunettes 3D) m'as très agréablement surpris [merci Glen MacPherson –Destination finale 4, John Rambo..enfin pas des flèches non plus quoi-] jusqu'à ce que l'autre greluche commence à parler «Je m'appelle Alice » et que commencent à apparaitre des images de Google Earth, un dézoom qui s'arrête sur une planète Terre ABSOLUMENT ATROCE tout droit issu des années 90 –Total Recall sans charme, BONJOUR-.
Et après c'est la fête du slip pendant les 1h30 qui restent. Les scènes de combat au Bullet Time en veux-tu en voila sans raison, de l'image virtuel qui pue à plein nez –l'effet miroir quand on se rend compte qu'il y'a plusieurs Alice ou encore le saut dans le vide à travers la vitre (MATRIX PLAGIAT BONJOUR)-. Certes, ne boudons pas notre plaisir, il y'a quelques plans séquences agréable à l'œil..mais ils se font rare. Niveau accessoire, qu'est ce que c'est que ces objets en plastique que vous tenez ?! -mention spéciale pour le « marteau » du grand méchant– qu'est ce que c'est que ces décors en carton ?! La 3D par-dessous le manteau ?! (PIXELMINUTE J'ÉCOUTE ? OUI ?! DES EFFETS SPÉCIAUX EN 20 MINUTES ? OUI OUI C'EST POSSIBLE !) Et d'ailleurs..qu'est ce que c'est que ce maquillage et ces monstres en mousse ? (Resident Evil 5 BONJOUR) Qu'est ce que c'est que ce foutraque d'incohérences et de psychologie à la noix ?! Qu'est ce que c'est que ce jeu d'acteurs à la con et ces dialogues débile ?! (Wesker est un sommet absolu de platitude et d'antijeu [peut-être que ça n'aurait pas déplu à Goddard finalement]).
Et la ou je dis NON, c'est que même la BO –malgré l'excellent A perfect Circle dont je me demande encore le pourquoi du comment ils en sont arrivés là– est AB-SO-LU-MENT grotesque. Pour finir de m'achever, et là il en fallait beaucoup, c'est de constater qu'aucun des ploucs présent lors du tournage n'a réussi à rendre Milla Jovovich irrésistible, ni avec le maquillage, ni avec les costumes..et ce n'est pas vraiment le genre de femme qu'on regarde pour son jeu d'actrice (on crache souvent sur le Dieu Steven Seagal, mais elle est tout autant excellente que lui..en plus jolie certes..).
Donc oui, ma conclusion est celle-ci: aucune personne présente sur le tournage n'a fait son boulot, les acteurs étaient là pour leur chèque, maquilleurs, compositeurs etc..Alors oui, mon 5 je le valide: si vous êtes adepte de Nanarland.com ou que vous souhaitez faire un film, regardez Resident Evil Afterlife: vous pourrez y voir avec délectation toutes les erreurs à ne pas commettre. C'est ludique, voila tout.