Effectivement, ce n'est pas brillant. Dommage la fin du premier volet annonçait de belles choses en perspectives.

Les références à Roméro sont toujours aussi présentes (il avait d'ailleurs écrit un scénario pour le premier volet qu'il devait initialement réaliser), malheureusement, c'est mixé à la sauce moderne. Enfin, ce qui amuse avec ce film et son prédécesseur, c'est que, bien que tourné dans les années 2000, ça a l'air un pue ringard, dépassé, comme si ça avait été importé directement des 90's. Soit.

Le scénario est hyper foutraque. Le premier volet était déjà inutilement alambiqué, ici, c'est poussé encore plus loin, avec notamment un trop grand nombre de personnages séparés. De plus, l'héroIne perd tout son intérêt, puisqu'on ne se focalise que très peu sur elle. C'est d'autant plus dommage que son évolution est sans doute ce qu'il y a de plus original dans un film de Zombies (enfin, sur la fin, ça devient un peu n'importe quoi). Et puis ça renforce toujours le côté jeu video. L'autre héroïne prend trop de place, c'est d'autant plus domage qu'elle n'es pas très intéressante. Les situations paraissent un peu faiblarde : Anderson aurait pu aller beaucoup plus loin à chaque fois. De plus, l'insertion des chiens ou encore de cette créature qui saute dans tous les sens, sent un peu trop le fan service (genre on n'ose plus trop décoller de l'oeuvre d'origine, donc on ne va pas chercher à aller plus loin, à amener d'autres créatures). L'histoire de Nemesis est risible par le fait qu'on essaie de nous faire croire que c'est une surprise. D'ailleurs je croyais halluciner quand je me suis rendu compte que l'héroïne n'avait compris sa réelle identité qu'à la toute fin (j'étais persuadé, à cause des flash back incessants, qu'elle avait compris dès leur première rencontre, surtout qu'on insiste déjà sur son oeil bleu).

Côté mise en scène, c'est nettement plus pop, avec beaucoup d'effets de style. C'est agaçant parce que du coup, les personnages ne sont pas cool pour leurs actions, mais parce que le metteur en scène dit qu'ils sont cools... et ça, c'est foireux ! De plus, l'action est très mal filmée. En fait, le film est vraiment dans la même veine que la scène finale du précédent film, quoique les CGI ne sont pas aussi nombreux que ça (à part dans l'église et quelques maquillages ici et là). Les acteurs sont corrects. Je ne suis pas du tout familier avec le jeu, mais j'imagine que Valentine est un personnage issu de cet univers ? En tous cas, elle m'a fortement rappelé... Lara Croft !

Bref, ça manque vraiment de puissance et le scénario part un peu dans tous les sens, alors qu'une fois de plus, garder un fil conducteur simple aurait été nettement plus efficace. D'autant plus que le film rappelle un peu "New York 1997".

PS : Jovovich est charmante, mais elle a le corps trop plat (d'ailleurs sa scène de nu finale est nettement moins sexy que dans le premier film ; en revanche, son acolyte est vraiment très sexy, dommage qu'elle ne se mette pas à poil !
PPS : la fin rappelle aussi... "Lucy". À cause de ses super pouvoirs qui lui permettent de tuer quelqu'un en le regardant par l'intermédiaire d'une caméra !
Fatpooper
3
Écrit par

Créée

le 22 nov. 2014

Critique lue 281 fois

2 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 281 fois

2
2

D'autres avis sur Resident Evil : Apocalypse

Resident Evil : Apocalypse
Ezhaac
4

Gare au muppet épileptique en latex

Resident Evil Apocalypse , c'est toute la médiocrité du premier opus et aucune de ses qualités. C'est une Milla super-héroïque, sorte de croisement merdique entre Neo pour le côté poseur, Chuck...

le 14 sept. 2010

10 j'aime

Resident Evil : Apocalypse
villou
7

On salue l'effort

Bon alors oui, bon, 7/10, WTF !!! Je sais, ça les mérite pas trop trop. Mais je note vraiment ce film comme un instit' qui surévaluerait volontairement la note du dernier de la classe en rédaction...

le 16 mars 2011

9 j'aime

Resident Evil : Apocalypse
Clint
4

Apocalypse Please

'Resident Evil : Apocalypse' est l'incarnation parfaite du décalage considérable qui sépare les gamers des rois de l'industrie cinématographique. En dehors peut-être de 'Doom' ou 'Max Payne', on aura...

le 8 oct. 2012

7 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55