Rapide critique.
Resident Evil au cinéma, on l'a dit... c'est mauvais... La chose amusante (mieux vaut en rire), c'est que la production se paie le luxe de faire pire à chaque fois. Resident Evil: Retribution est donc le digne héritier (on trouve de la dignité même dans les moments les plus sombres) de cette saga. Sans trop m'étendre sur cet historique bien connu, je vais passer au vif du sujet: pourquoi je trouve que ce "film" est un crime.
RE:R comme son acronyme nous le fait remarquer joliment, va à toute allure, puis avance au ralenti, s'arrête, repart en suivant son chemin logiquement imposé par des rails (avant évidemment d'arrêter toute activité une fois un horaire atteint).Aïe! Voilà que ma comparaison se complique. Si le RER nous permet de comprendre facilement notre trajet (car logique), il n'en est pas de même pour RE:R. Tel un film réfléchi qui veut casser les codes, RE:R crée sa propre logique qui se traduit par ... une absence de logique. En résulte un cercle vicieux. Tel Uroboros, le serpent qui se mord la queue sans fin (clin d'oeil à RE5 contre toute attente!), le monstre qu'est ce film nous propose une suite débile de plans à l'orchestration douteuse. En fait la séquence d'introduction résume bien le film.
La scène est tournée au ralenti... et à l'envers... puis remise à l'endroit... (dieu merci sans nouveau ralenti!). C'est BROUILLON! Le rythme est mal maîtrisé, les images de synthèses sont plus ou moins dégueulasses et on pourrait continuer comme ça avec tous les aspects qui font qu'on ose quand même appeler ça un film.
Si le néophyte peut déjà vomir sur qu'il voit (s'il a attendu la "fin"), le fan de la série originelle n'en sera que plus choqué. C'est là qu'est évidemment le plus choquant. Si on peut encore supporter le montage immonde, avoir écrit un tel scénario est impardonnable. Oubliez tout ce que vous saviez... vous n'en reviendrez pas!
Allez puisque c'est possible, je vais extrapoler sur les qualités POSITIVES. Mais à la manière du film, je vais faire un truc brouillon et dégueulasse. D'une... Milla Jovovich est jolie... Puis... Ada Wong est... passable...quelques plans esthétiquement réussis... la musique passable... moi... aimer... fait... pas durer longtemps (avec tous ces ralentis, le temps passe vite)... puis, ça fait du bien quand ça s'arrête... s'arrête? Ah ma bonne volonté est entachée, le prochain film est déjà annoncé. Et sans être médium, on peut facilement prédire un échec critique encore plus cuisant. Je me demande ce qui se trouve derrière le néant... Paul W.S. Anderson nous promet une nouvelle aventure formidable!
A éviter si possible sauf si vous aimez souffrir... comme moi >:D
