ou quand un acteur vous gâche un film...

J'étais très curieuse de découvrir Restless. Pour plusieurs raisons. La première, c'est que le réalisateur s'appelle Gus Van Sant. La seconde, c'est que son acteur principal, Henry Hopper, y fait ses premiers pas cinématographiques. Et la troisième, c'est que la bande annonce en jette, simplement.

La mise en scène est très sobre, comme le veut le sujet abordé. Il était primordial de ne pas trop en faire. Le tout sonne du coup assez juste. Certaines scènes sont d'une beauté assez rare dont l'ouverture sur Two of us des Beatles, à ce moment là, j'ai cru entrapercevoir le début d'un petit chef d'oeuvre.

Malheureusement, même si la mise en scène est soignée et son sujet touchant, Restless ne m'a pas émue comme il aurait dû. La faute peut-être à un décalage horaire duquel je ne me suis toujours pas remise mais aussi et surtout à un fils de Dennis qui m'a complètement déçue.

Depuis le festival de Cannes, on entend parler de lui dans toutes les émissions ciné, on voit son visage imprimé dans tous les mensuels spécialisés, et les experts disent qu'il est prêt à reprendre le flambeau de son défunt père. Et bien je suis loin d'être de cet avis. Le personnage aussi bien que l'acteur ne m'a absolument pas conquise. Mia Wasikowska, aussi jolie et parfaite soit elle, n'a pas réussi à me satisfaire toute seule et l'ennui a vite pointé son nez au bout des 30 premières minutes.

Un coup de foudre raté.