Bon, déjà lorsqu'un film sort en 2013 et que l'on a l'impression qu'il a été fait vingt ans plus tôt, c'est un problème. Car dans le genre décors somptueux et dépaysement total, on repassera, surtout que le numérique à outrance, cela commence à être un peu pénible. Du coup j'avoue avoir eu beaucoup de mal à supporter « Riddick » pendant un bon bout de temps, le gros discours pesant d'un Vin Diesel comme souvent en mode bovin n'aidant pas beaucoup. Et puis, tout doucement (mais alors vraiment tout doucement), j'ai fini par me sentir légèrement concerné par ce qui s'apparente rapidement à un « Rambo spatial », en cent fois moins bien, faut-il le préciser.
Peut-être est-ce la présence de Katee « Starbuck » Sackhoff, ou plus simplement l'acceptation de regarder un spectacle premier degré s'assumant comme tel, mais je me suis effectivement moins ennuyé, notamment lors d'un final assez basique, mais plutôt bien mené et efficace. Bref, pas de quoi écrire une thèse sur ce film ô combien dispensable et ne se réveillant un peu qu'à mi-parcours, mais cela était tellement mal parti qu'on se dit que ça aurait pu être pire : mince consolation, je vous l'accorde. Passable.