Voilà un film typiquement de son époque. Patrick Swayze du temps de sa splendeur. Moins impressionnant musculairement parlant que les gros bras de l'époque. Schwarzenegger et Stallone en tête. Mais acteur plus polyvalent et dont le succès auprès des femmes depuis Dirty Dancing n'était plus à prouver.


Les hommes n'ont pas à être jaloux. Ils pourront profiter des courbes de Kelly Lynch et Julie Michaels. Deux magnifiques blondes tombées en pâmoison dès le premier regard lancé par le beau et ténébreux Patrick. Alors que j'ai du mal à voir ce qu'une brillante toubib peut trouver à un videur de boîte de nuit fumant comme un pompier. Certes, c'est une légende, paraît-il, dans son domaine. Mais quand même. Un bandage, un verre et direct en couple ? Ah, si, ça y est. J'ai deviné. Dalton est un philosophe bouddhiste. Adepte du kung-fu. C'est peut-être pour ça.


Comme on est dans une production Joel Silver, il y a plusieurs explosions de bâtiments (le parrain local a la main mise sur toute la ville, terrorise les commerçants, ce qui énerve profondément Patrick enfin Dalton), du kung-fu puisque Dalton ne se met pas en tête de nettoyer seulement sa boîte de nuit mais la ville toute entière et du romantisme avec nos deux protagonistes au physique digne de Barbie et Ken.


Ils sont d'autant plus mis en valeur que tous les autres sont des américains profonds avec chemises à carreaux, bide à bière, casquette Caterpillar sur la tête, bretelles, salopette en jean. Un couple vedette pour faire rêver les spectateurs grâce à leur plastique, de la castagne. Pas très évolué. Mais effet nostalgie garanti.

Incertitudes
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le 28 août 2019

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