Et le titre le plus naze de l'année 2013 revient à…
OK, le nom (en tout cas dans sa version européenne) est mauvais. Mais ça serait dommage de passer à côté de cette bonne comédie romantique. Je vais d'ailleurs finir par me faire peur car ça fait plusieurs films dans le genre que j'apprécie en 2013 alors que cette catégorie est souvent synonyme de bons gros navets sans imagination. Mais comme pour Happyness therapy ou bien encore Don Jon, Rock'n'love prend le parti d'aborder son sujet de biais, de l'amener sur un terrain un peu inhabituel.
Ici, on est plongé au cœur d'un véritable festival de musique écossais, qui a l'air franchement cool. Et l'ambiance du lieu et de l'événement est très importante : on a par moment presque l'impression de voir un documentaire sur le festival car on suit les héros pendant les concerts, en zone VIP, ou pendant l'after (même si ça reste bon enfant, on voit un peu l'envers du décor avec des gens méchamment déchirés ou des zones entièrement jonchées de détritus…). Les conditions de tournage en festival on imposé un rythme et une urgence au film (tout a été tourné sur 4 jours) et les passages musicaux ne sont pas là pour faire du remplissage (les deux acteurs principaux font d'ailleurs un duo acoustique -improvisé?- assez convaincant). Du coup, on pardonne facilement au film quelques défauts mineurs (la situation de base assez improbable, certains personnages secondaires un peu transparents) pour ne retenir que la fraicheur et l'énergie de l'ensemble.