Quoi ma gueule ?
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Dès les premières scènes, le désarroi de ce quadra qui ne s'est pas vu vieillir nous vaut de beaux moments de rire. Canet y révèle un sens comique à la Buster Keaton assez surprenant et tout en retenu. Ce pauvre acteur hypocondriaque qui essaie à tout prix de s'accrocher à sa trentaine perdue . et Cottillard en pleine immersion dans son futur rôle québécois vaut son pesant de dilatation de rate Tout comme Guillaume prenant l'assent provençal en pantalon de velours. En filigranes, au fil des apparitions des guest stars on y décèle la critique du milieu qui voudrait figer ses modèles comme le Botox l'expression des acteurs. Mais malheureusement au bout d'une heure changement de ton : l'argument s'essouffle et il semble que tous les ressorts vécus autour de cette histoire ont été exploités. Dès lors, on bifurque vers un ton plus lourd et autant le dire pas drôle du tout et, qui plus est, un peu beaucoup nunuche vers la fin. Et la transformation "bogdanovienne" de Canet ne rajoute rien a l'affaire. Il est cependant à noter que Marion Cotillard ne manque pas de surprendre une fois encore, avec un potentiel comique largement au dessus de celui de son agonie batmanienne.
Créée
le 24 juin 2017
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