Rodeo Princess 2 : L'Été de Dakota
Rodeo Princess 2 : L'Été de Dakota

Film DTV (direct-to-video) de Timothy Armstrong (2014)

Moi qui me flatte d'une nature combative et dure au mal, j'ai été littéralement emporté, piétiné, malaxé, broyé par ce Rodeo Princess 2 : L'Été de Dakota. Ce divertissement familial sorti en 2015 n'est en effet rien d'autre qu'une avalanche, une tornade, que dis-je un tsunami de bons sentiments made in America. Et même si ça ne dure qu'une heure et demie, c'est très douloureux...


Dakota, une jolie jeune fille qui a tout pour être heureuse (des parents aimants, une grande sœur complice, tout le confort matériel nécessaire, etc.) apprend un beau jour qu'elle a été adoptée. Grosse remise en question ! Profitant des vacances d'été, elle quitte alors le domicile familial pour aller se ressourcer chez ses grands-parents, faire le point sur sa vie, se poser plein de questions, bref trouver qui elle est vraiment.


En quittant papa-maman, elle met aussi entre parenthèses sa jeune carrière de voltigeuse équestre, une discipline féminine du rodéo qui consiste à réaliser des figures acrobatiques sur un cheval lancé au galop. Trop de compétition entraînant trop de pression, elle n'a cessé de tomber de cheval lors des dernières épreuves, s'exposant aux moqueries de son ancienne BFF devenue Némesis. Mais chez son grand-père, lui-même ancien champion de rodéo, Dakota va vite se remettre en selle.


J'accélère un peu ce résumé, car ça me fait mal rien que d'y repenser. Dakota va :



  • Faire la connaissance de sa mère biologique, avec qui elle deviendra copine après avoir surmonté la colère et l'incompréhension ;

  • Pardonner à ses grands-parents et parents de lui avoir caché la vérité, après être passée par une phase de rancœur ;

  • S'éprendre du beau Bryce, après avoir déclaré que les garçons étaient tous des idiots ;

  • Relativiser sa propre situation au contact de jeunes enfants issus de milieux défavorisés qui viennent faire des camps de poney chez ses grands-parents ;

  • Reprendre confiance en elle pour exécuter sur son cheval la figure légendaire de son grand-père, et gagner le concours ;

  • Regagner l'estime et l'amitié de sa rivale.


Bref, un film comme on les aime (ou pas), déclinant une vision typiquement américaines des valeurs de la famille, du travail, de la foi, de l'amour (pas de bisous avant la majorité, et pas de sexe avant le mariage, bien entendu !) et de l'amitié. Ça dégouline, ça en fout de partout, et on ressort de ce DTV complètement groggy de cette overdose de bons sentiments. Bref, Dakota ma tuer.

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le 20 mars 2017

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The Maz

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