Cette critique contient des spoilers de la vraie vie.
Acte 1 : Jérusalem
Dans la ville sainte millénaire aux confessions multiples, la présence de l'occupant impérialiste provoque de plus en plus de tensions au sein de la population locale. Mené par un leader charismatique quoiqu'un peu cabotin, une faction de l’opposition s'est radicalisée jusqu'au terrorisme. Leurs inactions poussent l'empire a une réponse brutale et disproportionnée, provoquant la destruction de la ville entière. Les médias d'opposition doublent leur dose d'éditoriaux anti-étatiques à laquelle le dirigeant actuel, pion fascisant d'une puissance secrète, répond par encore plus de censure. Témoins de la destruction, un petit groupe de jeunes ZADistes à la diversité cinématographique s'enfuie pour rétablir la vérité.
Acte 2 : Florange
Dans les hauts-fourneaux d'ArcelorMittal, tout tourne au ralenti. C'est la dernière grosse commande avant la fermeture, les licenciements massifs se font sans ménagement, l'ambiance est tendue. Jean-Pierre Mikkelsen, délégué syndical vendu à la solde du patronat depuis plus de 20 ans, commence à se rendre compte de la faillite de sa stratégie. La multinationale à qui appartient l'usine vient en effet de fixer un objectif irréalisable afin de faire fermer celle-ci au plus vite. La manœuvre maladroite tourne au plus mal, la révolte des employés est sanctionnée violemment. C'est la fin de l'histoire pour Jean-Pierre qui a néanmoins laissé un McGuffin au groupe de ZADistes arrivés malheureusement trop tard pour résoudre quoi que ce soit.
Acte 3 : Vietnam
C'est la guerre. Guidé par ses propres intérêts économiques et soutenu par une propagande puissante, l’oppresseur impérial resserre l'étau sur l'opposition, toujours partagée sur la marche à suivre. Doit-on organiser des primaires ? Doit-on laisser Jeannine l'insoumise partir toute seule avec sa bande de ZADistes ? Personne ne tombe d'accord. Galvanisée par ses échecs retentissants, Jeannine ignore tout sens commun et part à l'attaque de l'arme secrète de l'empire sur la planète Lémédia, pourtant protégée par un puissant firewall...
Epilogue
Je vous éviterai de dévoiler la fin mais sachez qu'on pleure beaucoup et qu'on soupire tout autant tant les références à Jaurès et la trilogie originale du Front Populaire sont quand même insérées à la truelle.