Disney s'attaque aux spin offs et à la mythologie Star Wars, un an après le 7, qui engendrait une nouvelle trilogie.
Ici, Rogue One présente l'acquisition des plans de l'étoile noire par les rebelles, entre le 3 et le 4.
L'héroïne est assez jolie, plutôt sûre d'elle et assez expressive. Mads Mikkelsen est quand à lui fidèle à lui-même, sans flamboyer comme dans Hannibal par exemple.
Beaucoup d'humour propre à Star Wars, sans trop en faire.
Les décors sont magnifiques, de nouvelles planètes sont incluses (La planète paradisiaque est une belle trouvaille!) tout en restant sur la base.
Le retour de l'empire sur grand écran est le gros point fort de ce film, revoir des acteurs disparus (Peter Cushing et Carrie Fisher) en numérique est très réussi! L'histoire est profonde et montre presque une image d'une résistance sans armes mais avec une grande volonté, face à un empire cruel et tyrannique. Chaque scènes incluant l'empire et l'étoile noire crèvent carrément le cerveau, tant ce remue ménage est très bien ficelé.
Le scénario tient très bien la route et est parfaitement accordé, 5 minutes avant le début du Nouvel Espoir, premier Star Wars (1977) du nom sorti au cinéma, il y a de cela 40 ans.
Le Remix des musiques cultes est très bon et offre un souffle de jeunesse en restant axé sur le culte.
```On va parler de trois scènes qui m'ont tellement marqué.
La première, c'est la fin de nos héros, perdus dans un élan de désespoir lors de la destruction de la planète. Nous nous étions attachés à eux, dans un espoir de les voir repartir avec La gloire dans leurs mains. Que neni ! Ils meurent tous, avec La force et l'espoir en eux, comme de vrais héros!
La deuxième, la bataille spatiale finale.
Cette bataille est d'une beauté visuelle magistrale (bien loin de la ridicule bataille du 7). Chaque scène est détaillée au m2 près, chaque séquence est un micro film sur chaque vaisseau, un s'écrasant et l'autre réussissant, tout en faisant avancer le scénario. C'est peut-être la plus belle bataille spatiale de tous les Star Wars réunis! La détresse et l'anxiété des chasseur Wing est mise à son paroxysme face à lui puissance militaire de l'empire. Un vrai régal visuel.
La troisième, et je pouvais pas passer à côté ; La scène finale entre Vador et les rebelles. Jamais, au grand jamais, nous n'avions vus autant de noirceur, de haine, de tyrannie dans Vador, qui maltraite à tout bout de champ n'importe quel rebelle se mettant sur son passage. 1min 30 de pur bonheur, qui ravira les nostalgiques.
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Rogue One est une belle surprise avec ses hauts qui ravira n'importe quel fan de La galaxie lointaine.