Towards the within
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Fort d'une narration linéaire, Room débute par la période d'enfermement de Joy et Jack dans cette Room, pièce unique servant de cuisine, chambre, salle de jeux, etc. Le huis clos proposé est efficace et intrigant à souhait. Il offre quelques "jolis moments" tel que l'explication du monde extérieur par la mère à son fils né en captivité.
La libération est rapidement traitée sans effet démonstratif ce qui est un excellent point. Sobriété qui ne manquera pas de frustrer les amateurs d'action et qui est peut être la conséquence d'une mise en scène qui s'avèrera timide sur la totalité du film.
Puis vient la découverte et l'apprentissage du monde extérieur qui constituaient une belle matière à film psychologique. Le réalisateur n'utilise que très partiellement cette matière. C'est d'autant plus regrettable que cette deuxième partie du film manque de rythme et de rebondissements. Nous pouvons soupçonner des choix de montage malencontreux ainsi que des coupes
dont le personnage de William H. Macy est la grande victime.
Parsemée de bons sentiments, cette 2ème partie ne convainc que par intermittence.
L'épilogue en forme de happy-end convenu tombe à plat.
Le sujet du film est intéressant mais traité de façon partielle. Lenny Abrahamson a choisi de narrer les deux pans de cette histoire inspirée de faits réels : l'enfermement et la libération. Sur 2 heures, un meilleur dosage aurait été de ne traiter que l'un ou l'autre, le film y aurait certainement gagné en intensité.
Créée
le 20 avr. 2018
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