Au moment ou j'écris ces lignes, il ne reste que 24h avant la sortie du premier film féminin solo du Mcu : Captain Marvel. Cette dernière, incarnée par l'actrice américaine Brie Larson, que je ne connaissais pas. C'est donc dans l'optique de découvrir cette actrice à travers d'au moins l'un de ces précédents rôles. Que j'ai décidé de regarder ce long-métrage ; histoire de m'en faire une première impression. Du coup après quelques recherches,je suis tombé sur le thriller Room. D'un côté, je me suis dit « un thriller, génial cela ne peut être que du positif ». C'est ainsi, que ne chercha pas plus loin que je m’apprêter à le voir en streaming. Mais, avant de me lancer, il fallait bien que je lise le synopsis. Et la, ce fut la surprise. Brie Larson, fut oscarisé meilleur rôle féminin de l'année 2016 grâce à Room. Donc bon, une nomination aux oscars, apporte une certaine notoriété, ce qui augmenta ma hype de voir Captain Marvel. Mais je m’égare, il est temps de se laisser transporter au cœur de ce film qui s'inspirant de faits réels dont en particulier à travers une sordide affaire autrichienne … 


De plus, le thriller Room, dont l'origine peut être diviser en deux visages, est inspirée de fait réel. Puisque, qu'il est une adaptation du roman éponyme d'Emma Donoghue parue en 2011. Cette dernière pour s'inspirer pour écrire son livre qui débouchera sur le long mettra qui porte le même nom ; de fait divers tel que l'affaire « Fritzl » : une jeune femme, fut séquestrée et victime d'agression sexuels et physique pars son père pendant 24 ans entre autres.


Ainsi, à travers les événements relatés dans ce long-métrage qui s'est déroulé dans la ville de Toranto au Canada. Raconte l'histoire d'une jeune femme prénommait Ma (Brie Larson) qui fut séquestrée et violée pendant plusieurs années. 
Cette dernière donna naissance à un petit garçon qu'elle élèvera, malgré les conditions déplorables de vie. Ma, aide son fils à s’épanouir psychologiquement, en lui racontant que le monde correspond à la petite pièce dans laquelle ils vivent. Puis une fois, qu'il réussisse à s'échapper de cette « room », il y aura cette forme de dualité entre l’intérieur vs l'extérieur. Puisque, au cours de ces 5 années de captivités, Jack, n'aura rien connue d'autre que cette pièce. Nous pouvons donc faire un parallèle entre Room et l'histoire du Comte de Monte Cristo (Alexandre Dumas) à travers cette captivité qui découle sur la liberté.


A travers l'origine de l’œuvre que nous pouvons diviser en deux, nous pouvons faire un parallèle avec le scénario, qui est lui même diviser en deux axes. Ainsi, pour le premier acte, nous vivons à travers les personnages l'enfer à huis clos. Ou, il y a Ma et Jack puis de temps en temps « le méchant Nick » qui nous fait penser aux paroles « l'enfer c'es les autres » (jean-PAUL Sartre). Propos, véridique que nous, en temps que spectateur, prenons en pleine face. Puisque, quand le kidnappeur arrive dans la pièce, une tension est palpable. Alors qu'au contraire quand la mère et le fils sont seul, nous pouvons assister à une journée « ordinaire », entre grosse guillemet puisque rester enfermer toute la journée dans une même pièce est difficile à vivre. Après quelque péripétie qui mène à la conclusion de la «phase » ou tout simplement, l'après-sauvetage … 


Nous nous retrouvons cette fois ci dans une dualité entre le nous (mere/fils) et le monde extérieur. Qui est sauvage. Certes à un degré, moins élevé que la séquestration, mais qui à tout de même une place prédominante. Puisque entre la peur de l'enfant à connaître ce nouveau monde qu'il ne connais pas. Et les jugements de l'entourage et des inconnue qui ne les comprenne pas. Puisqu'il est difficile, de se réinsérer de nouveaux dans le monde extérieur.


Pour conclure, à travers le personnage qu'à jouer Brie Larson qui pas ailleurs, mérite amplement son oscar. J'éprouve, une hype un peu plus vif à l'égard de son personnage qui débarque d'ici, ces 24 prochaines heures. Mais féliciter Larson, en particulier, sera une erreur. Puisque Jacob Tremplay a terriblement bien joué. A la fois touchant et bouleversant, nous arrivons facilement à nous identifier à lui. Mais surtout, il à un avenir très prometteur dans le cinéma de demain. 
L'œuvre qui est à la fois belle et triste, mérite d'être vue au moins une fois dans sa vie.

Créée

le 5 mars 2019

Critique lue 230 fois

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Ice-Cook

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