Rosalie Blum est un film de Julien Rappeneau en 3 parties, s’attachant aux trois personnages principaux : Vincent, Aude et Rosalie.
La première partie porte sur Vincent (Kyan Khojandi), sa rencontre avec Rosalie (Noémie Lvovsky), qui va être suivie partout pour d’obscure raison par le timide Vincent (il faudra attendre la fin pour avoir une explication capillotractée à ce comportement singulier), peut-être pour mettre un peu de piquant à sa vie morne, coincé entre sa mère envahissante (Anémone assez drôle) et son métier de coiffeur. Si je n’ai pas trop accroché à cette première partie, j’ai particulièrement apprécié la seconde sur le personnage d’Aude (la pétillante Alice Isaaz), qui est selon moi la partie la plus drôle et sympathique, la troisième partie sur Rosalie contenant le dénouement de cette histoire.
Si le film de Rappeneau met du temps à se lancer, il parvient ensuite à susciter un réel intérêt et donner le sourire, comme à ces 3 solitaires en souffrance dont il conte l’histoire, nous faisant passer un agréable moment.