Pretty in Pink conte l’histoire d’une fille originale mais un peu marginale nommée Andie Walsh et originaire du quartier populaire de sa ville. Elle n’en a jamais fait un problème jusqu’au jour où le riche et BCBG Blane McDonnagh joué par Andrew McCarthy l’invite pour un rencard. Tous les riches amis de Blane désapprouvent immédiatement et la pauvre Andie se retrouve avec le fessier entre deux chaises lorsque son propre meilleur ami Duckie se prononce également contre cette idée. Elle décide finalement de sortir avec Blane sans tenir compte des divers avis bien que leur premier rendez-vous soit un désastre. Le tout résultera sur Andie qui devra décider si son amour pour Blane vaut ou non les humiliations qu’elle subit en contrepartie.


Pretty in Pink est la dernière des trois collaborations entre Molly Ringwald et John Hughes et c’est à mon avis la moins bonne, sans que cela n’en fasse un mauvais film, bien au contraire. Alors que ses deux prédécesseurs se concentraient sur la popularité et le statut social, celui-ci se consacre à la lutte des classes, sujet bien plus sérieux. Si le sujet est des plus intéressants, je trouve son traitement un peu daté, les mœurs ne cessant d’évoluer.


Le gros point fort du film est pour moi la représentation de ce qu’est vraiment l’amour. Hughes parvient à nous montrer à quel point ce sentiment peut être beau parfois, et destructeur à d’autres moments. Ayant moi-même connu une situation similaire à celle d’Andie, je dois admettre que je me suis sentie très proche de son personnage, donnant certainement au film un sens plus profond qu’il ne le fait chez d’autres spectateurs qui n’auraient pas vécu un tel conflit.


Pour ce qui est des considérations « techniques », on souligne que le jeu d’acteurs est très bon, en particulier chez la toujours très performante Molly Ringwald mais aussi le barge Jon Cryer dans le rôle de Duckie, probablement le personnage le plus mémorable du film. Annie Potts mérite également une mention en tant que Iona, la binôme d’Andie. John Hughes prouve une fois de plus qu’il est le maitre des teen-movies des 80’s, voire même des teen-movies tout court par sa compréhension des sentiments adolescents bien plus développée que la moyenne.


Un film que je recommande, mais penchez-vous sur Sixteen Candles et The Breakfast Club en priorité.

Red_in_the_Grey
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le 10 août 2016

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Red in the Grey

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