Tout rose et sans hormones

"Pretty in Pink" ("Rose Bonbon") est cette romance adolescente des années 80, pas très connue par chez nous mais culte outre-Altantique, où Andie (Molly Ringwald), une jolie rouquine pas très riche et au sens du style plutôt douteux, va devoir choisir entre Blane (Andrew McCarthy), un nanti aussi charismatique et courageux qu'un lapin nain, et son vieux copain Duckie (Jon Cryer), un nounours hipster et needy qui fait plein de grimaces. Avec qui ira-t-elle au bal de promo ?

Bon, ok, j’exagère. C'est surtout un petit film tout mignon, frais et pas compliqué, à mater lorsqu'on est en manque de guimauve -mais dont l'ambiance est bien plus réussie que le scénario, et je ne parle même pas de la fin, qui doit être à minima la moins crédible de toute l'histoire des teen-movies. Moi, j'était tout à fait pour qu'Andie parte avec Steff (James Spader) : un, il est super classe, deux, c'est le seul de ses « prétendants » à savoir jouer, et trois, même s'il n'est pas très bien humainement, je suis sûre qu'elle aurait carrément pris son pied à le corriger. Ça, c'est de la romance. La suite dans « 50 Shades Of Pink ».

J'aime tellement cette image que je vais mettre une étoile en plus.