Le parallèle avec le film de Tarantino n’est pas frappant loin de la, mais ce drame sociale a bien le même objectif, nous montrer un lieu, une ambiance, un mode de vie. Qu’il soit fantasmé et nostalgique comme Hollywood en 1969 ou le plus proche possible de la réalité comme essaye de le montrer Arnaud Desplechin, d’une façon abrupte, brutale, violente, crue. Comme Ken Loach Desplechin montre les laissés pour comptes, les parias de la société, miné par la pauvreté et la drogue. Once open a Time in Hollywood et Roubaix une lumière n’ont donc pas été pensée dans le même but, mais c’est de la même manière que les deux réalisateurs ont essayé de passer leur message, leur conviction : en réalisant une fresque réaliste ou idéalisée d’une ville que la grâce peut réussir à frapper par instants.