J'ai hésité sur la note de ce film.
Formellement réussi, excellemment joué, j'ai néanmoins cherché le fil conducteur. Le film aurait pu s'appeler "Commissaire Daoud", tant Roschdy Zem est mis en avant. On a envie qu'existent plus d'hommes comme lui, empathique et intelligent, pondéré et rassurant, si habile à lire les âmes.
C'est d'ailleurs le vrai bémol que j'apporte à l'histoire. Le Commissaire Daoud a toujours raison, il ne se trompe jamais, là où d'autres s"agitent et se perdent. Il en devient même sentencieux lors de ses huis-clos en cellule.
Et puis, et puis... j'ai attendu la lumière du titre et je ne l'ai pas vraiment trouvée.
SI la peinture sociale est réussie, si la mise en scène de tous les faits-divers qui font l'histoire est impeccable, je n'ai pas trouvé l'espoir qui permet de traverser tout cela. A moins que le simple fait de croire à la lumière soit en soi la force intérieure qui permet de ne pas se consumer.
Un beau film en tout cas.