S.W.A.T. 2 : Firefight par Incertitudes

La psychologue du S.W.A.T et l'ancienne coéquipière de Cutler ne sont pas désagréables à regarder. En dehors de leur plastique, il n'y a rien à signaler dans cette suite qui aurait très bien pu être un épisode de série télé de cinquante minutes.

Parce que ça n'a rien à raconter et pas grand-chose à montrer à part des effets spéciaux pourris. Ce n'est pas compliqué. A chaque fois, il y a une prise d'otage. Ils sont appelés sur les lieux et ça foire parce que c'est Robert Patrick qui tire les ficelles en douce. Et ça va se répéter pendant une heure et demie.

Cutler est formateur mais à cause de ses échecs à répétition il va bafouer tout le code du S.W.A.T comme le lui fait malicieusement remarquer le psychopathe. Ce ne sera pas la seule incohérence ou facilité. La psy qui ne veut pas d'une relation et qui lui tombe dans les bras la scène suivante. Le compte à rebours qui s'arrête sur un. Le pistolet qui s'enraye.

Bref, un petit téléfilm d'action pas terrible pour supermarché ou magasin discount style La Foir'Fouille dans les bac à deux euros. On met sur la jaquette des soldats prenant la pose, une jolie nana, un has-been comme méchant, des gros flingues, de l'action pour appâter. Mais non. Il ne faut pas tomber dans le piège.