La sécurité avant tout !

Alors que le film d'action prend une nouvelle dimension avec l'energie de The Raid de Gareth Evans et le très sobre Piégée de Steven Soderberg, Safe intervient dans le paysage cinématographique, tutoyant alors les films d'action des années 1990 New-Yorkais. Vantant les mérites d'un scénario plutot Alambiqué, teinté de cette signification quasi-mystique aux relations d'une homme fort à un enfant innocent, le film doit son tour de force par ses détails techniques.

Affichant son coté action, mettant un flingue et un blouson de cuire à Jason Statham (grand cliché du cinéma américain), le film se voit dirigé par un réalisateur ne désirant pas faire passer le spectateur pour un con, car en effet, les prouesses techniques (plans séquences, astuces filmiques, etc...) ne tarde pas à donner l'envie d'en voir plus.

Mais malheureusement, un rythme si energique soit-il ne peut que s'essoufler et ne tarde pas à s'embourber dans une série de clichés totale, étouffant ce qui nous a plus, et employant à donner à Statham quelques Punchlines pour égayer notre curiosité.

Déception donc, mais non sans risques. Safe reste un divertissement où s'entremelent un scénario (suivant les grands pontes de la mafia américaine face à la recherche d'une unique petite fille) et le rythme violent, mais n'offre qu'un pétard mouillé.