(Retrouvez aussi cette critique en vidéo ici, à 4'45)
Je suis peut-être l’un des rare, mais j’ai beaucoup aimé Bad Times at the El Royale. Malgré ses 2h20 bien tassées, je me suis laissé emportés par l’intrigue, le lieu, la galerie de personnages, tous intéressants et généralement bien écrits.
On est clairement devant une sorte de mystère à la Agatha Christie saupoudré d’un grand amour pour Tarantino, mais j’ai trouvé que l’ensemble fonctionnait plutôt bien, malgré un rythme saccadé par ses choix de montage, faisant parfois retomber la pression à un mauvais moment, ce qui peut devenir frustrant.
Pas certain que je l’apprécierai autant au second visionnage, connaissant les ficelles, mais un peu comme dans son Cabin in the Woods, Drew Goddard s’amuse à jouer avec les codes pour mieux surprendre son spectateur.
Par contre, le fait que l’Hôtel soit entre deux états ne change absolument rien, mais alors là…