"Pense à la Sainte Madone..."
"Ouuuhhhhhh" j'entend déjà les érudits me hués car je n'ai pas aimé ce film "cul-te".
Eh bien non et même à vrai dire, je me demande si ce n'est pas un peu comme d'autres œuvres d'art que l'on peut entendre des discours hallucinant (que je vais m'empresser de mettre en image) :
- Oh c'est laid !
- C'est du Jackson Pollock...
- Oh c'est magnifique très profond ! Je n'avait pas fais attention !
Alors oui j'ai saisit le but du film, nous montrer la manière dont le fascisme réduit l'être humain à peu de chose et de quelle manière ces "humains" ne sont justement que difficilement appelé "êtres humains". Puis d'ailleurs même les animaux ont de la compassion, nous le savons désormais il est donc même dûr de qualifier ces gens d'animaux. Je relève cependant un point dont je ne suis pas sûr mais qui me semble important de souligner, l’espèce de retour de ces gens dans une petite enfance, le stade anal plus précisément ..
Bien qu'ayant compris la métaphore voir la métonymie qui subsiste mettant en avant les Italiens nazis et le peuple. Cependant il m'a tout de même été dur de regarder ce film, non seulement pour les scène de scatophile décomplexé mais aussi parce que finalement je me suis ennuyé... Certes ce film casse les codes, pas de héro, pas de personnage à qui s'attacher mais c'est justement le problème, dur d'avoir de la compassion ou une émotion sur ce qu'il se passe dans un écran, qui plus est quand ce dernier est appelé "film", en effet pour un "documentaire" l'impact est décuplé...
Bref c'est innovant certainement, ça casse les codes certainement, c'était un grand réalisateur certainement mais à la fin de ce film je me rend juste compte que j'ai une certaine nausée et pas envie de manger du boudin noir accompagnée de purée ce soir.