Dieu créa la Terre, Holywood créa San Andreas.

Ce film (cette œuvre) est un coup de pied dans la fourmilière Hollywood. Une claque d'ingéniosité et de rebondissement. Bref, du jamais vu !

De ce fait, je vous ai concocté une petite liste non exhaustive d'éléments novateurs (que j'aimerai voir plus souvent à l'avenir) :

• -La Famille séparée qui se reconstitue à la fin.


• -Le drapeau américain qui frétille dans le ciel lors de l'Happy End.


• -Le gars qui sauve à la seconde près la fille (la Bonasse) en détresse d’une voiture sur le point d’être écrasé.


• -Cette même fille en détresse qui du coup trouve son fiancé (le Bâtard qui gère son doss en 1journée) lors de cette fameuse épopée.


• -Le Gars (le Chinois, quota ethnique, tout ça...) qui se sacrifie pour une petite fille au début et qui demande qu'on ne regarde pas sa mort puisqu'il vaut mieux fuir (cependant, le caméraman reste planté devant sa gueule pour bien le voir crever).


• -Le Père qui sauve sa fille qu'une fois qu'elle soit tombée dans les pommes. (Ça va, ya le temps ! ça paaaaaaasse !)


• -Le Méchant Beau Père (et friqué en plus !) qui doit crever comme une merde parce que personne ne l'aime (avec les mères de famille qui lâchent des "ché, bien fait wallah !" dans la salle)


• -Le Père qui remonte sa femme au dernier moment dans son hélico tout en ne sachant pas si elle s'est bien accroché ou non à la corde qu'il est en train de tirer à travers la fumée (ce n’est pas comme si le poids était différent à tirer quand quelqu'un est sur la corde.)

Cependant, le meilleur moment du film restera l'effondrement du "The Hollywood Sign" qui m’a fait entrevoir l'espace d'un instant un monde où ce genre de navet à gros budget destiné à la masse de pigeon disparaitrait totalement de la surface de la Terre : La nature avait enfin repris son droit ! Mais tout en dégustant mon pot de popcorn supplément graisse de porc à 4€99, je réalisais qu'il y avait bien trop de cons pour que ce système ne cesse.
Et puis merde ! Comment The Rock pourrait payer sa prochaine Ferrari option "J’ai plein de thune, prends toi en dans la gueule" sans ça ?

Au fond de moi, je resterai convaincu que ce genre de film n'est réalisé que pour te faire prendre conscience à ta sortie de salle, que la société de consommation dans laquelle nous nous sommes engouffrés engendre ce genre de conséquence cinématographique. Du coup, j'ai même réfléchi sur mon "moi" intérieur et sur la guerre dans le monde grâce à lui.

Du coup ce film mériterait presque un 10/10, mais dans le doute je mets 4.