Qu’allons-nous faire maintenant ? Plan sur le drapeau américain qui se déploie. Nous allons reconstruire. Générique de fin. Final patriote pour San Andreas.
L’histoire est simple, nous suivons les pérégrinations de Ra (Dwayne « The Rock » Johnson) y, pilote-sauveteur qui doit aller chercher sa fille à San Francisco après avoir sauvé son ex-femme. Et tout cela alors que le système de faille de San Andreas se réveille, provocant le plus grand séisme jamais enregistré.
Depuis 2012 (le film, pas l’année), sorti en 2009 (l’année) de Roland Emmerich, très peu voir aucun film catastrophe de ce type n’avait été vraiment produit. Nous avons eu des pandémies, des contagions, des zombies, des requins, des piranhas mais aucunes forces cataclysmiques n’avaient vraiment menacé la planète sur le plan cinématographique. San Andreas reprends donc une longue tradition de films du genre.
Si l’on y retrouve tous les clichés auxquels on peut s’attendre, on n’en reste pas moins impressionné par la puissance des cataclysmes qui frappent la Californie. D’autant plus que le récent drame au Népal a réveillé la conscience des tragédies que peut causer le frottement entre deux plaques tectoniques.
Les effets spéciaux sont absolument extraordinaires. Les multiples tremblements de terre, les déferlantes d’eaux sont extrêmement impressionnantes. C’est un film qui met l’accent sur le réalisme, dans la mesure d’un film catastrophe, en présentant non pas quelque chose d’anormal mais un tremblement de terre majeur qui est d’ailleurs attendu (les scientifiques estiment la probabilité d’un séisme d’une magnitude supérieure à 6,5 de 75% dans les 30 années à venir).
Au vu de ces éléments, San Andreas est un film relativement réaliste qui présente les nombreux drames qui émaillent un tremblement de terre.
Mais comme tout film catastrophe, il faut un héros indestructible. De ce point de vue, Dwayne Johnson est parfait. Il sort indemne de toutes les catastrophes, semblant proprement indestructible alors que tout s’écroule autour de lui. Et si son expérience de sauveteur permet d’en expliquer une partie, la magie hollywoodienne fait le reste.
Je note la prestation de Ioan Gruffund en couard prêt à tout pour sauver sa peau. Son personnage, crée pour être détestable est bien réussi.
En bref, un film catastrophe dans les règles de l’art, surpassant sans aucune peine le décevant 2012.
Critique à retrouver sur lestoilesdelendil.wordpress.com